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Charogne

by Icare

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Ippocalyptica
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Ippocalyptica As far as a 44-minute song is concerned, Charogne has no business being this coherent, interesting, and dynamic, and yet here we are. The narrative concept is pretty bold and would have fallen apart in the hands of lesser musicians, but Icare pulls it off with stunning cathartic impact. This is epic post-black metal that calls to mind Déluge (Æther-era) during the many blistering sections and Vous Autres during the slower and often sludge-like sequences. You will feel this one.
Marco
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Marco I don't usually buy an album by a band I don't know on a first listen, but Charogne is awesome. Loud, emotional and ripping. Perfect.

As someone say before, please don't look at the tags. This is perfect BM.
YomaBarr
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YomaBarr Gods, what a year for this kind of music, let's call it, for the lack of a better word, Ulthaish. The guitarwork (on any number of strings. This bass is godly) on this will just rend your head, and it's recorded live, can you imagine? Simply, excellent. And, BEST BLOODY WAY TO FINISH AN ALBUM EVER.

p.s. don't look at the tags folks :D
p.s.2. I'm beginning to scream within how brilliant this is. Can't gush enough.
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1.
Charogne 43:30
Je suis la guerre, le symbole d’une ère A l’horreur et la haine, je fais honneur Sous un ciel vermeil et sur un lit de cendres S’étalent les traces de mon passage Une mer de sang, une mère en sang Je tue l’avenir et dévore le monde Oublie ton rêve de vengeance Regarde plutôt les étoiles qui tombent Marchons, sous ces lueurs qui sombrent Et je te ferai oublier la fin du monde Dans nos veines amères ou à l’ombre De tes draps, dans mes bras A l’eau croupie que je prends en mon sein, A la pointe rouillée qui me traverse, A la joie candide que j’inspire, Et à l’oubli, je lèverai mon verre Alors crache sur l’Espoir Pour que le bûcher soit beau Que la douleur soit vaine Et que l’attente s’arrête Il n’y a pas de regrets sans souvenirs à oublier Il ne reste que cette odeur Cette puanteur Cette noirceur Nauséabonde De charogne A vomir Un goût acre Un cintre entre les cuisses L’Espoir avorté Laissez - moi pourrir ! J’ai cherché trop longtemps la sortie Regardez - moi, lessivée, vautrée dans la crasse Allez - y crachez votre sentence je m’en fous De toute façon, on va tous crever Vous allez me faire croire que vous patientez ? Qu’on en finisse, et au plus vite Oh et je suis fatiguée de me battre Je voulais ju ste dormir moi Rappelez - vous l'objet que nous vîmes, mon âme, Ce beau matin d'été si doux : Au détour d'un sentier une charogne infâme Sur un lit semé de cailloux, Les jambes en l'air, comme une femme lubrique, Brûlante et suant les poisons, Ouvrait d'u ne façon nonchalante et cynique Son ventre plein d'exhalaisons. Le soleil rayonnait sur cette pourriture, Comme afin de la cuire à point, Et de rendre au centuple à la grande Nature Tout ce qu'ensemble elle avait joint ; Et le ciel regardait la carcasse superbe Comme une fleur s'épanouir. La puanteur était si forte, que sur l'herbe Vous crûtes vous évanouir. Les mouches bourdonnaient sur ce ventre putride, D'où sortaient de noirs bataillons De larves, qui coulaient comme un épais liquide Le long de ces vivants haillons. Tout cela descendait, montait comme une vague, Ou s'élançait en pétillant ; On eût dit que le corps, enflé d'un souffle vague, Vivait en se multipliant. Et ce monde rendait une étrange musique, Comme l'eau courante et le vent, Ou le grain qu'un vanneur d'un mouvement rythmique Agite et tourne dans son van. Les formes s'effaçaient et n'étaient plus qu'un rêve, Une ébauche lente à venir, Sur la toile oubliée, et que l'artiste achève Seulement par le souvenir. Derrière les rocher s une chienne inquiète Nous regardait d'un œil fâché, Epiant le moment de reprendre au squelette Le morceau qu'elle avait lâché. Et pourtant vous serez semblable à cette ordure, A cette horrible infection, Etoile de mes yeux, soleil de ma nature, Vous, m on ange et ma passion ! Oui ! telle vous serez, ô la reine des grâces, Après les derniers sacrements, Quand vous irez, sous l'herbe et les floraisons grasses, Moisir parmi les ossements. Alors, ô ma beauté ! dites à la vermine Qui vous mangera de baisers , Que j'ai gardé la forme et l'essence divine De mes amours décomposés ! Qu’on les pend tous Les femmes et les enfants en premier Au feu la charogne Il n’y a plus personne à sauver Au feu la vermine Que s’immole les innocents Ne laissez que des ruines Que la nuit rouge soit bell

about

"Charogne" is Icare's second album. Whereas the first one wasn't meant to be performed
live ever, "Charogne" was actually conceived with the opposite idea. It was then totally
logical that his recording would be done as “live” as possible.
The whole album is a tribue to Charles Baudelaire's poem “Une Charogne”. It's actually
some sort of musical adaption of it. Composition process has been largely inspired by
Baudelaire's text, confering the music his contrasted character by alternating tumultuous and
contemplatives parts.
The artwork is made of two photographs taken at Charles-Rodolphe Spillmann's “Salon
Bleu”. The “Art nouveau” style of this typical place from La Chaux-de-Fonds (Switzerland)
matches the album's music as well as the atmosphere from Charles Baudelaire's time. Plus,
it's also the city of origin of the band.
The choice of using Memento Mori's symbolic is justified by the fact that Baudelaire's poem
is illustrating it quite obviously. Meaning “Remember that you're going to die”, this latin's
locution evoking life's vainness is like a common thread in “Charogne” music. Sometimes
loud and implacable, sometimes cold and vulnerable, it always strives to remind human
being's tremendous helplessness towards the vacuity of existence.

credits

released May 6, 2022

Line up :
Léopold Henchoz – Guitare, Voix
Cédric Prétat – Guitare, Voix
Arnaud Maule – Basse
Axel Vuille – Batterie

All music by Icare
Lyrics by Icare and «Une Charogne» from Charles Baudelaire
Recorded live at the Hummus Lab by Alexander Bernard Mixed by Alexander BernardMastered by
Christoph Noth at Fire Ant Music Studio
Photography by Quentin BacchusArtwork concept by Noémie Baudet

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Hummus Records La Chaux De Fonds, Switzerland

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